Les Proies
Les proies
De proie au prédateur
De prédateur à proie
La nature croît
Tous les êtres meurent
De joie au malheur
de malheur à joie
La vie va sa loi
Inlassable de heurts
Jusqu'à nous dominateurs
Qui entassons en convois
Bétail...Nuisibles...Aux abois
Nous qui ne sommes plus chasseurs
Mais force d'administrateurs
Qui décident en octrois
A chacun son emploi
Pour nous envahisseurs
de terre...De mer...En longueur
En parallèles et en largeur
Tandis que bêtes nous voient
Et hurlent en silence: Pourquoi ?
Remplir nos ventres de bonheur
Elever...Lâcher aux tireurs
Calculer...Et rester coi
Devant la cruauté sans émoi
Pour notre bien-être qui se broie...
Bêtes sommes de nier que tous proies
Que pour tous au dernier sous- bois
Se profile l'ombre de la peur
Des halos de douleurs
Devant la longue nuit de torpeur.
Agnès Morvan
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Commentaires :
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Perla dit :
15/2/2017 à 20h 21min
Très joli poème
